Un jardin de créateur

Ainsi va le juste jardin

Le jardin de l’ENS de Lyon n'est pas seulement un espace composé où s'expriment les formes, les couleurs, les textures et les perspectives, c'est un lieu de vie où la diversité protégée et multiple engage l'esprit et le corps de ceux qui s'en occupent et de ceux qui en ont l'usage. Il s'agit à la fois d'équilibre et de futurs.
Gilles Clément : La Vallée, le 23 avril 2011.


Le jardin de Gilles Clément

Plan du jardin
(cliquer dessus pour le télécharger)
Écrin de l’École, cloître ouvert au ciel, libre pensoir de plein air, véritable pièce de nature offerte à la ville, le jardin est le point nodal de la composition, il constitue un espace de référence majeur.
En toutes circonstances, la justesse efface et supplante les errements de l’esthétique. Un jardin juste répond aux conditions du milieu et de la société qui l’habite. Ce genre de jardin peut faire l’économie d’aménagements de séduction. Le beau survient plus fréquemment de la justesse que de la joliesse des traits.



Le juste jardin

Paul Arnould, David Gauthier, Yves-François Le Lay, Michel Salmeron
Préface de Gilles Clément, Olivier Faron



Le livre

Le boulingrin


Appelé ainsi en référence au jeu anglais pratiqué sur gazon, c’est le sillon autour duquel s’organise le jardin. Son orientation méridienne s’inspire de la géographie planétaire mais aussi de la géographie locale, par rapport à l’orientation du Rhône et des vents dominants.

Boulingrin

Les jardins des signes

Partie intégrante du jardin de l’ENS, les Jardins des Signes en sont cependant de facture totalement différente et les végétaux que l’on y rencontre ne se retrouvent pas ailleurs.Les jardins des Signes sont une invitation à un regard différent sur le monde végétal et sur les relations que nous entretenons avec celui-ci. Ces jardins sont au nombre de 3, déclinant l'éventail des signes phénologiques (le Jardin des Temps), des signes morphologiques (le Jardin des Formes) et des signes relationnels (le Jardin de la Communication).

Le jardin du Temps :
signes phénologiques


Des floraisons massives et fugaces de plantes bulbeyses (scilles, aulx, crinuums, schizostylis) expriment ponctuellement le passage vers d’autres saisons.

Le jardin des Formes :
signes morphologiques


Ses formes, ses textures, ses contrastes reflètent l’extrême diversité des appareils végétatifs, témoins de la phylogénèse et des comportements adaptatifs.

Le jardin de la Communication :
signes relationnels


Echanges de bons procédés entre le règne végétal et le règne animal, les floraisons, loin d’être purement ornementales, sont au cœur du système écologique de l’entomofaune.
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